Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie

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Avec un prix contenu sous les 200 €, le Samsung Galaxy A12 se présente comme le plus accessible des représentants de la très populaire gamme Galaxy A. Accessible, mais ambitieux, avec un écran de 6,5 pouces, un capteur photo de 48 Mpx et une imposante batterie.

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Extrêmement populaire, la gamme des Galaxy A propose beaucoup de références. C’est la plus modeste qui va nous intéresser ici : le Galaxy A11. Proposé à 189 € en ce début d’année 2021, ce modèle affiche tout de même quelques arguments. On lui trouve ainsi un écran IPS de 6,5 pouces, un capteur photo de 48 mégapixels ainsi qu’un accumulateur de 5000 mAh en guise de batterie. Sur le papier, cet attirail lui permet de rivaliser avec les cadors du secteur que sont les Oppo A53s et Xiaomi Redmi Note 9.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie


La bonne prise en main du Galaxy A12.

Si le Samsung Galaxy A12 ne brille pas par son originalité, il a cependant le mérite d’être bien construit. Sa façade propose un afficheur de 6,5 pouces occupant 85 % de la façade. Pas de poinçon cependant, Samsung ayant préféré intégrer une encoche. À l’arrière, la coque en plastique se révèle plutôt agréable à l’œil et au toucher. Le capteur d’empreintes prend place sur la tranche et fait également office de bouton de déverrouillage.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie


Le dos en plastique du Samsung Galaxy A12.

En main, le Galaxy A12 se montre massif. Avec ses dimensions imposantes (164 x 75,8 x8,9 mm) et son léger surpoids (205 g), il fait assurément partie des poids lourds de la catégorie. Heureusement, le savoir-faire de Samsung permet d’offrir une prise en main satisfaisante. Les boutons latéraux, tous situés sur la tranche droite, tombent naturellement sous les doigts, tandis que le capteur d’empreintes reste réactif.

En plus de ses 128 Go de mémoire interne, le Samsung Galaxy A12 propose également un slot pour accueillir une carte microSD et deux nanoSIM. En revanche, il ne faudra pas compter sur une quelconque étanchéité. Tout contact avec un liquide pourrait lui être fatal.

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Les connecteurs USB-C et mini-jack 3,5 mm.

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Audio

La tranche inférieure loge un connecteur mini-jack 3,5 mm de qualité correcte. Il offre ainsi une puissance de sortie convenable, une distorsion maîtrisée et une plage dynamique large. Seule la diaphonie est moins maîtrisée.

Valeurs Moyenne
Niveau de sortie 110 mVrms 116,3 mVrms
Distorsion+Bruit 0,007 % 0,081 %
Plage Dynamique 98 dB 91 dB
Diaphonie -53 dB -54,7 dB

Toujours sur la tranche inférieure, le haut-parleur s’avère très moyen, avec un son certes puissant, mais très écrasé.

Le Galaxy A12 embarque un écran IPS de 6,5 pouces affichant en 720 x 1600 px pour une résolution de 264 ppp et un taux de rafraichissement de 60 Hz. Cet afficheur vient avec une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la mauvaise : il n’est pas possible de le calibrer. La bonne est que Samsung a opéré à une calibration plutôt satisfaisante. Nous trouvons ainsi des couleurs relativement fidèles, avec un delta E moyen de 2,8, témoin de dérives chromatiques invisibles à l’œil nu, sauf dans le rouge et le vert. La température des couleurs se positionne à 7161 K. Les teintes sont donc un peu plus froides que celles d’un écran calibré sur la norme vidéo (6500 K). IPS oblige, le taux de contraste se révèle peu convaincant (1692:1).

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie

L’écran du Sasmsung Galaxy A12 propose une luminosité maximale tout juste suffisante (455 cd/m²) pour rester lisible en plein soleil. La faible réflectance (43 %) permet cependant de rattraper le coup, en limitant les reflets. Dans l’obscurité, ce Galaxy A12 ne sera pas le plus discret des smartphones. Son écran ne descend pas sous 4,8 cd/m² et risque d’agresser les yeux en pleine nuit.

Enfin, la réactivité de la dalle s’avère moyenne, que ce soit du côté du retard tactile (99 ms) ou de la rémanence (18 ms).

Si les performances du Galaxy A11 étaient catastrophiques, le Galaxy A12 fait légèrement mieux. Pour fonctionner, le mobile embarque une puce Mediatek Helio P35 ainsi que 4 Go de RAM. Face à une concurrence féroce, ce Galaxy A12 pèche par sa faible polyvalence. Ainsi, des mobiles proposés à des tarifs plus attractifs (Oppo A53s ou Realme 6) parviennent à faire un peu mieux que lui dans l’ensemble. À son niveau, le Redmi Note 9 fait également mieux, tout comme le Xiaomi Mi 10 Lite 5G proposé dans une gamme de prix supérieure. Mais tout n’est pas à jeter pour autant sur ce Galaxy A12. Son score multitâche est d’ailleurs honorable. Le mobile parvient à couvrir la majorité du multitâche et se mettra à ralentir face à une surcharge plus conséquente.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie

C’est du côté du jeu que le Galaxy A12 décroche complètement. Face à un logiciel gourmand, le mobile plafonne à 15 i/s. Un débit d’image bien plus faible que celui proposé par la concurrence sur le même jeu. Le Redmi Note 9 (36 i/s), l’Oppo A53s (45 i/s), le Mi 10 Lite (44 i/s) et le Realme 6 (53 i/s) se révèlent bien plus performants dans cet exercice.

Nos tests de performance sont réalisés avec viSer, l’application développée par la société SmartViser.

Sur son îlot dorsal, le Galaxy A12 propose 4 modules photo. Seuls les deux premiers vont nous intéresser ici. Il s’agit du module principal et du module ultra grand-angle — nous n’avons pour l’instant pas de protocole pour évaluer la qualité des deux autres modules, à savoir un module macro et un module dédié à la profondeur.

Module principal Module ultra grand-angle Macro Profondeur
48 mégapixels 5 mégapixels 2 mégapixels 2 mégapixels
f/2.0 f/2,2 f/2,4 f/2,4
eq. 26 mm eq. 16 mm

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie


L’ilot photo arrière du Samsung Galaxy A12.

Module principal : 48 Mpx, f/2, eq. 26 mm

Comme beaucoup de smartphones, ce Galaxy A12 embarque un capteur de 48 mégapixels dans son module principal, mais capture des clichés en 12 mégapixels par défaut. Une conséquence de la technique du pixel-binning (désactivable) qui permet de fusionner quatre pixels en un afin de “créer” des photosites plus grands et de capturer davantage de lumière quand elle vient à manquer.

Commençons donc par comparer les clichés en 12 et 48 mégapixels. Changement de définition oblige, la principale différence entre les deux se trouve du côté de la taille des clichés. Ci-dessous, un découpage à 100 % dans les deux images.

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Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (48 Mpx, 100 %)
Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (12 Mpx, 100 %)

Sans surprise, nous trouvons plus de détails dans la version 48 Mpx, ce qui permet de recadrer plus facilement dans la photo.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (48 Mpx, 100 %)
Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (12 Mpx, 100 %)

De nuit, les deux clichés souffrent malheureusement du même traitement d’image trop agressif qui lisse l’image et masque les détails.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Xiaomi Redmi Note 9 (eq. 28 mm, f/1,8, ISO 100, 1/105 s)
Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (eq. 26 mm, f/2, ISO 50, 1/50 s)

En 12 Mpx, le module principal offre des clichés passables. Peu détaillés, ils ont le mérite d’être mieux exposés que ceux du Redmi Note 9, par exemple.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Xiaomi Redmi Note 9 (eq. 28 mm, f/1,8, ISO 1777, 1/13 s)
Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (eq. 26 mm, f/2, ISO 2500, 1/10 s)

Comme noté plus haut, le traitement d’image agressif de Samsung lisse l’image une fois la nuit tombée. Le contraste poussé à bloc vient bien renforcer quelques éléments de la scène, mais provoque un rendu peu réaliste et moins juste que celui du Redmi Note 9, pourtant déjà peu convaincant dans l’ensemble.

Module ultra grand-angle : 5 Mpx, f/2,2, eq. 16 mm

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Xiaomi Redmi Note 9 (eq. 13 mm, f/2,2, ISO 187, 1/100 s)
Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (eq. 16 mm, f/2,2, ISO 125, 1/100 s)

Avec son capteur de 5 Mpx, les clichés du module ultra grand-angle du Galaxy A12 sont peu exploitables. Extrêmement traités, ils ne laissent apparaitre que peu de détails et manquent de couleurs. Le Redmi Note 9 fait un peu mieux dans cet exercice.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Xiaomi Redmi Note 9 (eq. 13 mm, f/2,2, ISO 5150, 1/13 s)
Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie
Samsung Galaxy A12 (eq. 16 mm, f/2,2, ISO 1600, 1/7)

De nuit en revanche, difficile de trouver un vainqueur parmi les deux mobiles. Aucun ne parvient à proposer une scène lisible.

Module frontal, mode portrait, vidéo

À l’avant, le Galaxy A12 héberge un modeste module frontal (8 Mpx, f/2,2). Sans surprise, il offre des performances moyennes. Les clichés sont mal exposés, et les textures de peau lissées. Autrement, le découpage du mode portrait, que ce soit à l’avant ou à l’arrière, se révèle de bonne facture. Enfin, le mobile s’avère capable de filmer en 1080p et 30 i/s, un exercice qu’il réussit avec brio.

Le Galaxy A12 parvient à réaliser de belles performances en autonomie avec son accumulateur de 5000 mAh et sa puce économe. Sur notre protocole de test dédié, développé par SmartViser, le mobile coréen a ainsi tenu 21 h 13 min. Un score honorable se traduisant en une durée de vie d’environ deux jours en conditions réelles.

Test Samsung Galaxy A12 : un smartphone bien fini avec une belle autonomie

Le bloc de charge de 5 W fourni permet au Galaxy A12 de retrouver toute sa force en 1 h 53 min.

Nos tests de batterie sont automatisés par viSer, l’application développée par la société SmartViser.

Les résultats obtenus avec viSer sont issus de mesures effectuées en conditions réelles d’utilisation (appels, SMS, vidéos, lancement d’applications, navigation web…).

Points forts

  • Finitions réussies.

  • Écran correctement calibré.

  • Sortie mini-jack de bonne qualité.

  • Belle autonomie.

Points faibles

  • Performances en jeu à la rue.

  • Mauvais modules photo.

Malgré ses finitions réussies et sa belle autonomie, le Samsung Galaxy A12 reste en retrait de sa concurrence la plus directe. La faute à des performances bien trop légères et des photos peu détaillées. Sur le plan technique pur, nous vous conseillons donc de vous tourner vers le Xiaomi Redmi Note 9, un smartphone plus polyvalent.

Sous-Notes

  • Ergonomie et design
  • Écran
  • Performances
  • Photo
  • Autonomie

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